Parc Forillon
Enfin le beau temps est revenu et nous pouvons nous installer à Gaspé dans un camping bien agréable face à la baie.
Ce matin, destination le parc du Forillon : Le parc national Forillon, situé sur la pointe nord-est de la péninsule gaspésienne, est en fait une presqu'île s'avançant dans la mer. La chaîne des Appalaches termine ici son long périple. Les montagnes viennent s'y précipiter dans les eaux du golfe du Saint-Laurent.
Dans l’intention de protéger, de mettre en valeur et de transmettre le patrimoine de Forillon, le parc a été créé en 1970. Toutefois, sa création a suscité une controverse puisque les habitants ont été expropriés.
Nous commençons par une animation sur le monde marin.
Nous avons pu découvrir les nombreux organismes qui ont élu domicile dans les fonds marins du Forillon.
Concombre de mer Coquille St Jacques
et l'incontournable homard qu'on aurait bien goûté d'ailleurs ...
Les gars ont appris comment reconnaître un crabe mâle d'une femelle. Ce n'est pas très moderne pour cette espèce, monsieur porte la cravatte et madame le tablier !!! On a aussi appris ici qu'ils ne mangeaient pas les tourteaux.
Situé à l'intérieur de ce parc de bord de mer, le site patrimonial de Grande-Grave témoigne du mode de vie des familles de pêcheurs.
La vie n'était pas toujours facile pour les familles de pêcheurs-cultivateurs installées près de la côte. Les interprètes en costume d'époque de l'Anse-Blanchette nous ont fait découvrir toute l'importance de la pêche pour ces familles qui avaient choisi de vivre « au bout des terres ».
Les séchoirs à morues
Pause pique-nique au bord de la plage de Grande-Grave
La morue salée de Gaspésie était la plus réputée au monde. Elle était très prisée en Europe surtout en Italie. Durant plusieurs siècles, la pêche était abondante et faisait vivre bon nombre de Gaspésiens. Mais malheureusement l'arrivée des chaluts a rapidement détruit les populations de morues et la pêche y est donc toujours interdite.
Carte des exportations
Nous visitons le musée retraçant la vie des pêcheurs au fil des saisons.
Petite boucle de 1 km pour aller observer la chute de 17 mètres
En fin de journée nous participons à l'animation sur l'observation des castors et leur mode de vie; nous avons la chance d'en apercevoir.
Le lendemain, nous rejoignons Céline, une collègue française et ses deux garçons pour participer à une rando de deux heures dans le parc. Nous partons donc en groupe accompagnés d'un guide interprête jusqu’à la tour d’observation du mont Saint-Alban situeé à 283 mètres d'altitude.
Le panorama qui s'offre à nous tout en haut valait bien le déplacement et l'effort
Nous quittons le parc en passant près du phare du cap de bon ami
Pour terminer cette belle journée, nous soupons tous ensemble au camping.